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La sainteté dans le monde

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Edito

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Au printemps 1215, Dominique de Caleruega installe la petite communauté d’hommes qui s’est formée autour de lui à Toulouse. Depuis plus de dix ans, ce chanoine castillan sillonne le Languedoc, d’abord accompagné de son évêque puis seul. Il accepte les interpellations des hérétiques que l’on appelle aujourd’hui « cathares » ; il oppose des arguments à leurs raisons et manifeste son désir de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ de manière pacifique. En 1206-1207, des femmes ont entendu son appel et se sont groupées à Prouilhe, au pied de la colline de Fanjeaux, entre Carcassonne et Castelnaudary, pour mener une vie de type monastique. Malgré la croisade des Albigeois et la guerre civile qui s’ensuit, Dominique poursuit sa route, jetant les bases d’une nouvelle famille religieuse. À la même époque, François d’Assise, fils du riche marchand Bernardone, épouse Dame pauvreté sur les collines d’Ombrie.

Huit siècles plus tard, la famille dominicaine fait mémoire de la fondation de l’Ordre des Prêcheurs en permettant de découvrir les richesses de son histoire, les trésors de la sainteté dominicaine. C’est que la mission inaugurée dans le Midi de la France par Dominique et les siens a rayonné depuis dans le monde entier. Les figures d’Albert le Grand et de Thomas d’Aquin, de Fra Angelico et de Catherine de Sienne, de Barthélemy de Las Casas et de Martin de Porrès, de Rose de Lima et de Zdislava de Lemberk, d’Henri-Dominique Lacordaire et de Marie-Joseph Lagrange, de Joseph Lebret et d’Yves Congar bénéficient d’une reconnaissance internationale.

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